Site icon Super Livret

Ldds avantages et inconvénients : ce qu’il faut savoir avant d’ouvrir un livret

Ldds avantages et inconvénients : ce qu’il faut savoir avant d’ouvrir un livret

Ldds avantages et inconvénients : ce qu’il faut savoir avant d’ouvrir un livret

Le LDDS : un livret d’épargne solidaire… mais est-ce vraiment une bonne idée ?

Vous avez peut-être déjà entendu parler du Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), cette épargne réglementée qui fleure bon les valeurs éthiques et l’exonération d’impôts. Mais est-ce qu’il mérite vraiment une place dans votre stratégie d’épargne ? Entre avantages indéniables et limites parfois sous-estimées, il est temps de faire le point sur ce livret souvent cantonné au rôle de « compte d’appoint ».

Qu’est-ce que le LDDS exactement ?

Créé en 2007 pour succéder au Codevi, le LDDS a pour vocation de financer des projets liés à la transition énergétique et à l’économie sociale et solidaire. Disponible auprès de la plupart des banques en France, il est exonéré d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. En d’autres termes : tout ce que vous gagnez en intérêts vous revient entièrement… ou presque.

Le LDDS partage un grand nombre de caractéristiques avec le Livret A, ce qui prête parfois à confusion. Alors, quelles différences ? Pourquoi ouvrir les deux ? Est-il pertinent d’alimenter ce livret quand les taux sont bas ? Penchons-nous sur les véritables avantages et inconvénients du LDDS.

Les avantages du LDDS : plus qu’une question d’éthique

Commençons par les points forts. Le LDDS possède plusieurs atouts qui peuvent séduire les épargnants, qu’ils soient prudents ou simplement en quête de flexibilité.

Vous l’avez compris : le LDDS ne révolutionnera pas votre portefeuille, mais il coche plusieurs cases pour une épargne sans risque et « engagée ».

Les limites du LDDS : pourquoi ce livret ne convient pas à tout le monde

Aussi attractif soit-il sur le papier, le LDDS montre vite ses limites dès que l’on cherche un rendement plus conséquent ou une stratégie patrimoniale de long terme.

En résumé, le LDDS est un bon outil d’appoint, mais pas un placement miracle. Il doit s’inscrire dans une stratégie globale d’épargne et non en constituer la pierre angulaire.

LDDS ou Livret A : faut-il choisir entre les deux ?

La réponse est simple : pourquoi choisir quand on peut avoir les deux ? En effet, chaque Français peut cumuler un Livret A (plafonné à 22 950 €) et un LDDS (12 000 €), soit 34 950 € d’épargne totalement liquide, non imposée et garantie par l’État.

Petite astuce : si vous avez atteint le plafond de votre Livret A, le LDDS peut prendre le relais naturellement. Cela permet de continuer à placer vos liquidités sans passer par un livret bancaire fiscalisé, bien moins avantageux.

Cette combinaison Livret A + LDDS s’avère idéale pour votre épargne de précaution, c’est-à-dire celle que vous devez garder disponible pour financer des imprévus : panne de voiture, travaux urgents, ou tout simplement un petit coup de mou côté budget.

LDDS et autres livrets : comment arbitrer ?

Il existe une multitude de livrets sur le marché – certains bancaires, d’autres réglementés comme le LEP (Livret d’Épargne Populaire). Alors comment le LDDS se positionne-t-il dans ce paysage ?

Voici quelques repères concrets :

Tout dépend de vos objectifs. Le LDDS ne fait pas croître un capital sur dix ou vingt ans. Il joue un rôle temporaire et sécuritaire dans une mécanique d’épargne bien huilée.

Ouvrir un LDDS : mode d’emploi

Bonne nouvelle : tout le monde (majeur résidant fiscalement en France) peut ouvrir un LDDS, à condition de ne pas en détenir déjà un. C’est un produit individuel, ce qui signifie qu’un couple peut en avoir deux au total.

Voici les étapes :

Petit conseil : comme pour tout livret d’épargne règlementé, pensez à privilégier les virements le 15 ou le 30 du mois (et non juste après ces dates) pour maximiser la rémunération au calcul des quinzaines. Eh oui, l’argent ne commence à « travailler » qu’à partir de la quinzaine suivante…

Le LDDS en cas de projet solidaire : du flou à l’initiative

Depuis 2020, les banques sont tenues de proposer à leurs clients la possibilité de faire des dons depuis leur LDDS à une association ou une entreprise de l’économie sociale et solidaire. Sur le papier, l’idée est séduisante : permettre à chacun de concrétiser son engagement avec une épargne utile.

Dans les faits ? La mise en œuvre reste balbutiante. Peu de banques communiquent clairement sur cette fonctionnalité, encore moins sur les bénéficiaires potentiels. À l’heure actuelle, peu de détenteurs y ont recours, faute d’informations transparentes ou de démarches simples.

Espérons que le dispositif se structure mieux à l’avenir, car il incarne une vraie nouveauté dans l’univers des placements traditionnels en France.

À retenir : le LDDS mérite-t-il une place dans votre stratégie d’épargne ?

Le LDDS convient parfaitement si vous cherchez une épargne :

Il n’a pas vocation à concurrencer les placements de long terme, mais mérite sa place dans un portefeuille équilibré — à mi-chemin entre gestion de précaution et démarche citoyenne… pour ceux qui y croient.

Ma recommandation ? Ouvrez-en un si vous ne l’avez pas encore, alimentez-le raisonnablement, puis tournez-vous vers des produits plus dynamiques une fois les plafonds atteints. Le LDDS est un bon départ, pas une finalité.

Quitter la version mobile