Toujours d’une grande utilité générale, la collecte des livrets d’épargne pourraient bien désormais contribuer également au financement des entreprises en France, c’est en tout cas l’idée que souhaite développer François Hurel, en tant que Président de l’Union des auto-entrepreneurs.
Un tel dispositif permettrait, en effet, selon lui, de faire une avancée prodigieuse dans l’aide au développement de projets d’entreprise au niveau local, « en drainant ne serait-ce que 0,5 % de l’épargne totale des Français, le nombre de créations d’entreprise pourrit doubler dans notre pays », comme le souligne l’instigateur de ce projet, largement soutenu dans sa démarche, même au plus haut niveau de l’Etat, puisque le Président de la République, Nicolas Sarkozy, s’est déclaré tout à fait favorable à ce genre d’initiatives.
Déjà évoquée un temps, cette solution, qui prévoyait alors d’orienter les fonds issus du Livret de Développement Durable, destinés jusqu’alors à la réalisation de travaux, ayant pour objectif les économies d’énergies dans les bâtiments anciens et les PME, vers un soutien aux entreprises, pour faire de celui-ci un Livret d’Epargne Industrie, pourrait bien finalement voir le jour sous la forme d’un Livret E.
Constituant, sans doute, l’une des étapes les plus difficiles, lors de la mise en place d’une entreprise, la question du financement serait ainsi partiellement résolue. La France qui faisait, depuis longtemps déjà, figure de retardataire dans ce domaine, les banques étant parfois elles-mêmes critiquées, à ce sujet-là, pour leur manque d’audace, pourrait ainsi pallier efficacement aux difficultés rencontrées par les créateurs et les auto-entrepreneurs.